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Le coeur sous la peau
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19 avril 2007

La satisfaction du devoir accompli

Aujourd'hui je rentre chez moi, le jour est encore clair. Ca se faisait rare depuis quelques temps. Mais en plus, je me paie le luxe de quitter le boulot avec le sentiment du devoir accompli.

C'est grisant comme sensation. Si ce n'était pas la fatigue, je me laisserais bien aller à poursuivre mes réalisations de cette journée, et finaliser ce qui peut l'être, même si l'urgence est circonscrite, et la situation sous contrôle.
J'adore quand tout dérape. C'est là que les gens se dévoilent. C'est là qu'on peut distinguer ceux qui en ont, des autres.

Si j'adore congratuler les premiers sur leur réactivité, leur esprit d'initiative et leur engagement, je veille bien entendu à ce que les autres ne puisse pas en obtenir autant, faute de pouvoir leur faire confiance. Et les circonstances montrent bien souvent que ceux qui s'effacent dès que la pomme de terre chauffe, sont les premiers que l'on voit s'avancer quand vient l'heure de briller sans effort. En somme, des grandes gueules. Toujours à dire aux autres qu'ils ne font pas ce qu'il faut, ni comme il le faut, mais incapable d'en faire autant. Alors qu'espérer de plus.

Ces âmes critiques sont bien souvent figées dans le constat de leur propre inaction (en ont-ils conscience ?), à tel point que les agissements des autres (même à bon escient avéré et confirmé) ne peut les satisfaire.

Je hais les leçons de morale. Mais je ne me crois pas pour autant au-dessus de tout reproche. Néanmoins, quel crédit accorder à une personne qui n'assume pas ses responsabilités, qui ne fait pas son travail, et qui vient ensuite détruire ce que les autres construisent ?

Intégrant cette atmosphère saine et productive, vous comprendrez combien je suis satisfait d'arriver dans la même journée à réaliser mon travail quotidien, à satisfaire toutes les exigences (justifiées) des clients de ce même jour, à débloquer mes développeurs qui en ont besoin, à fournir les éléments de pilotage actualisés au chef qui a une réunion importante demain, et enfin - et surtout - à corriger toutes les anomalies que certains (que je ne citerai pas, mais dont la velléité a déjà été évoquée plus haut, et dans des posts précédents) se vantaient (ventaient ?) de pouvoir résoudre mieux que personne en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Cependant, celles-ci s'accumulaient depuis plusieurs jours, et les raisons de ne pas les traiter accompagnait celles-ci en proportion au moins décuplée.

Pour quelqu'un qui se targue de pour voir remplacer n'importe qui compte tenu de son extraordinaire expérience et de l'étendu - incommensurable - de son savoir, on s'aperçoit surtout que n'importe qui peut le remplacer. Même quelqu'un qui ne possède pas toutes les compétences techniques requises pour traiter ces problèmes.

En somme, si les premières réalisations font tout à fait partie de mon travail quotidien (et j'en passe), la dernière n'a eu que pour but de démontrer l'incompétence de certains, et me permettre de jouir de les ridiculiser, alors qu'ils se délectent jour après jour de leur mépris à mon égard.

Mmmmm... que c'est bon...

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